Les pères québécois subissent plus fortement les impacts de la COVID-19 que l’ensemble des hommes

SONDAGE 2021

Une analyse réalisée à partir d’un échantillon de 622 pères tiré d’un sondage effectué auprès de 2 740 hommes québécois en janvier 2021, soit au plus fort de la deuxième vague de COVID-19, démontre que les pères ont ressenti les impacts négatifs de la pandémie sur leur vie quotidienne dans une proportion plus élevée que l’ensemble des hommes.

Impact de la pandémie sur les pères

Des pères trouvent leur adaptation difficile

15% de plus que pour les hommes en général (coefficient pères/hommes)

Des pères rapportent un impact négatif sur leur vie quotidienne

31% plus de pères que d’hommes rapportent un impact très négatif (coefficient pères/hommes)

Des pères se sont sentis désespérés parfois, la plupart du temps ou tout le temps.

L’impact sur la vie sociale des pères semble particulièrement important

Des pères rapportent un impact négatif

Des pères en couple indiquent vivre davantage de tensions et de conflits

45% de plus que pour les hommes en général qui sont en couple (coefficient pères/hommes)

Ce qui préoccupe le plus les pères au sujet de leurs enfants dans le contexte de la pandémie

S’inquiètent pour leur vie sociale

S’inquiètent pour leur bien-être psychologique

S’inquiètent pour leur temps passé sur Internet ou les réseaux sociaux

S’inquiètent pour leur réussite scolaire

Indice de détresse psychologique élevée chez les jeunes pères

En proportion, deux fois plus de pères ayant entre 18 et 34 ans ont un indice de détresse psychologique élevée comparativement aux pères de 35 ans et plus. Il s’agit de 1 père sur 4 chez les jeunes.

Des pères de 35 ans et plus ont un indice de détresse psychologique élevée

Des pères de 18 à 34 ans ont un indice de détresse psychologique élevée

Des pères en général affirment que leur santé mentale s’est détériorée pendant la pandémie

La pandémie semble avoir exacerbé les difficultés vécues chez les pères, davantage que pour l’ensemble des hommes selon les indicateurs considérés. Dans le contexte d’une adaptation difficile à la pandémie, les pères demeurent préoccupés par leurs enfants selon les résultats du sondage, tant sur le plan de leur vie sociale et de leur bien-être psychologique qu’à celui de leur réussite scolaire.

Jacques Roy, Sociologue

Il est essentiel d’intégrer les réalités paternelles dans l’offre de services pour les hommes parce que cela peut constituer un facteur de vulnérabilité additionnel important. La pandémie a accru encore davantage cette vulnérabilité et les pères les plus jeunes sont les plus vulnérables.

Raymond Villeneuve, directeur général du Regroupement pour la Valorisation de la Paternité

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